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Volley : du VBN au Neptunes de Nantes

ActualitésPublié le 07 octobre 2022

Le Volley-Ball Nantes a vécu : ce sont désormais les Neptunes de Nantes qui portent le volley féminin professionnel dans la Cité des Ducs de Bretagne. Explications avec Monique Bernard, la présidente.   

Le VBN a rejoint les Neptunes de Nantes et son ambitieux projet de club féminin omisports professionnel © Denis Valence / Neptunes de Nantes.
Le VBN a rejoint les Neptunes de Nantes et son ambitieux projet de club féminin omisports professionnel © Denis Valence / Neptunes de Nantes.

Quel bilan tirez-vous de la saison écoulée ?

« Il est mitigé. La satisfaction : sauver la 5e place, synonyme de coupe d’Europe, un des objectifs sportifs. On visait plus haut, voire le Top 3. On est en dessous, pour plusieurs raisons : le niveau du championnat est plus élevé avec Mulhouse et Le Cannet. Nous n’avons pas eu l’osmose attendue dans le groupe, capable de faire de très belles choses comme face à Saint-Raphaël et la semaine suivante rendre une copie plus pâle. Nos joueuses n’avaient pas assez de maîtrise du volley dans toute sa globalité. On avait fait des paris avec le coach Cyril Ong. La constance et la régularité nous ont manqué. Au VBN, on a toujours fonctionné dans le dialogue, on discute des problèmes et on n’a pas attendu la fin de la saison pour agir. Dès décembre on a réagi même si le joker, Vanessa Agbortabi, n’a pas fait progresser l’équipe. Mais c’est bien ensemble que nous avons pu au final décrocher cette 5e place. La Challenge Cup, le 3e niveau européen, c’est notre place. En Ligue des Champions, on ne peut pas rivaliser. Le recrutement a visé des joueuses avec de la maturité et plus complètes techniquement. Les moyens financiers cette saison nous permettent de compter sur un groupe de 12 joueuses. C’est dès l’entraînement que la compétition et les résultats se préparent. C’est essentiel. »

Et pourquoi avoir tourné la page du VB Nantes et rejoint les Neptunes de Nantes ?

« Nous travaillions ensemble à Mangin-Beaulieu, en bonne intelligence. La présidence du hand a changé avec l’arrivée de Yoann Joubert. Il veut construire un projet ambitieux. Je lui ai proposé de devenir partenaire du VBN la saison dernière. Il a accepté. Puis il a envisagé d’aller plus loin qu’un partenariat, d’où ce projet avec les Neptunes avec cet investissement sur le sport féminin. C’est exceptionnel qu’un chef d’entreprise se mobilise sur le volley féminin. On recrée ainsi une famille au féminin, mais plus professionnelle. Avec plus de moyens financiers, c’est évident. Cela permet le recrutement de joueuses plus expérimentées. Au niveau du coach, c’est très intéressant pour développer le volet sportif. En termes de moyens, c’est une mutualisation et la possibilité de pousser un peu plus loin dans chaque domaine, du marketing à l’événementiel. C’est le début d’une aventure qui est palpitante. Je n’ai aucun regret quant à ce choix. On était au bout du modèle que nous avons connu ces dernières saisons. On est très fiers de ce que l’on avait accompli mais désormais on peut aller au-delà avec les Neptunes. »

Quels sont vos objectifs sportifs pour cette saison ?

« Nous sommes satisfaits de la construction de l’équipe. En championnat, on vise le Top 3. Un objectif réaliste. La concurrence est vive avec Mulhouse, Le Cannet et d’autres équipes qui s’affirment. Mais sincèrement, cet objectif est réaliste. En dessous, ce sera une insatisfaction. En Challenge Cup, on voudrait aller le plus loin possible. Mais avec l’inconnu du tirage au sort car le plateau est relevé. Pour notre entrée en lice, ce devrait être Athènes (NDR : Les Neptunes de Nantes affronteront le vainqueur du match Panathinaikos Athènes vs Aesch Pfeffingen). Attention, le championnat grec se reconstruit et les équipes sont concurrentielles. Ce sera une belle adversité. L’Europe, c’est une aventure humaine : on va à l’étranger, on côtoie des équipes qu’on ne rencontre pas en championnat. C’est une renommée et pour le recrutement de nouvelles joueuses, un atout ! On n’aborde pas cette compétition, comme la Coupe de France, de la même manière. Ce sont des matches couperet. Pour le public, ça se ressent, l’ambiance n’est pas la même, on attire de nouveaux spectateurs. J’ai hâte que la compétition commence avec cette nouvelle aventure des Neptunes de Nantes ! »

L'info en +

Ligue A féminine : le calendrier à domicile des Neptunes de Nantes volley

Mardi 25 octobre : vs Paris Saint-Cloud (2e journée)
Samedi 29 octobre : vs Vandœuvre (3e journée)
Les matches sont disputés au complexe sportif Mangin-Beaulieu, sur l’île de Nantes.

+ d’infos : neptunes-nantes.fr/volley