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Les bibliothèques de Nantes deviennent gratuites

Actualités- Mis à jour le 29 avril 2021

Actée lors du conseil municipal du 2 avril 2020, la gratuité universelle du réseau nantais de lecture publique bénéficie à tous les habitants de la métropole à partir du 1er mai 2021.

La Ville de Nantes a constaté une grande augmentation de la fréquentation des services documentaires et numériques de ses médiathèques depuis le début de la crise sanitaire.
La Ville de Nantes a constaté une grande augmentation de la fréquentation des services documentaires et numériques de ses médiathèques depuis le début de la crise sanitaire.

C’est un engagement de la campagne 2020 de Johanna Rolland et de son équipe, qui traduit la volonté de lever les freins à la culture : l’accès au réseau nantais de lecture publique devient gratuit pour tous. Autrement dit, plus besoin de payer un abonnement pour emprunter un document dans l’une des huit médiathèques (Jacques-Demy, Luce-Courville, Floresca-Guépin et Lisa-Bresner) et bibliothèques municipales (Breil, Chantenay, Halvêque et Manufacture). Les deux bibliothèques associées, au Conservatoire et au Muséum, sont également concernées par cette mesure.

« La gratuité d’usage du prêt devient universel, sans condition d’adresse. Il est dorénavant possible d'emprunter pour tous, et nous en sommes fiers », commente Aymeric Seassau, adjoint à la culture. « Il faud continuer à s’inscrire pour bénéficier des services, et les mineurs doivent toujours avoir une autorisation parentale », précise de son côté Agnès Marcetteau, directrice du réseau.

La « gratuité universelle » des médiathèques et de leurs ressources numériques, actée lors du conseil municipal le 2 avril, est mise en œuvre à partir du 1er mai 2021. La décision représente une enveloppe de 112 000 € en année pleine. Pour mémoire, l'abonnement au réseau nantais coûte aujourd’hui 12 € par an (24 € pour les non-Nantais). Mais de nombreux services (accès à internet, consultation sur place…) et l’important volet d’actions culturelles (lectures, expositions, projections…) sont déjà placés sous le régime de la gratuité.

« C’est la fin d’un processus, a commenté Aymeric Seassau lors de la conférence de presse annonçant le soutien de la Ville de Nantes au monde de la culture. Déjà, une moitié des abonnés ne payait pas, du fait de critères sociaux essentiellement. » C’est notamment le cas des -18 ans, personnes en situation de handicap, les bénéficiaires du dispositif Carte blanche. Et l’élu de préciser : « Ce n’est pas une mesure ponctuelle, c’est un engagement dans la durée. Culture, lecture, égalité et émancipation : c’est le socle de notre action. »

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